Dieu me déteste de Hollis Seamon

Publié le par Stefsav

Dieu me déteste de Hollis Seamon
Dieu me déteste de Hollis Seamon

Résumé :

 

276 pages

 

New York, hôpital Hilltop. Richard Casey aura bientôt 18 ans. Comme tous les ado- lescents, il voudrait faire la fête, draguer, s’envoyer en l’air, tomber amoureux…

La différence, c’est que Richard sait qu’il ne fêtera jamais
ses 19 ans. Il est un peu plus pressé que les autres et, pour vivre fort, il lui faut déjouer les pièges de tous ceux qui préféreraient le voir vivre un peu plus longtemps. Heureusement, Richard a de la ressource, du courage et un solide sens de l’humour. Alors il va ruer dans les brancards. Et si Dieu le déteste, il est prêt à rendre coup pour coup.

Vous n’êtes pas près d’oublier Richard Casey, comment il mena une révolution contre le corps médical, se glissa dans les draps de la jolie fille de la 302, réussit une évasion périlleuse avec la complicité d’un oncle dysfonctionnel, évita de tomber sous les coups d’un père vengeur, et joua finalement son destin au poker, dans un des plus beaux bluffs jamais montés contre le sort.

 

(Résumé : www.labellecolere.com )

 

Mon avis :

 

Dans la série des romans évoquant la jeunesse confrontée à la maladie, ma bibliothécaire m'avait conseillé ce roman. Du coup, j'avais mis une réservation dessus, et dès qu'il a été disponible, je me suis précipitée pour aller le chercher.

J'imaginais retrouver des émotions ressenties à la lecture de "Nos étoiles contraires" de John Green, de "Je veux vivre" de Jenny Downham ou encore de "Ma raison de vivre" de Rebecca Donovan... Mais je dois bien l'avouer, je suis restée un peu sur "ma faim"...

Il y a Richard, qui nous parle de sa maladie de façon assez crue, ne nous cachant rien ou si peu des symptômes qui peuvent l'atteindre, qui nous décrit le service de soins palliatifs sans détours... Je n'ai pas réussi à entrer dans l'émotion de ses descriptions peut-être un peu trop "réalistes"...

Il y a aussi Sylvie,elle aussi en fin de vie, adolescente aussi... Un personnage féminin qui m'a fait malgré tout ressentir quelques émotions mais trop peu présent dans le roman, trop discret...

Il y a les familles... Lorsqu'on est parent, on imagine sans mal ce que l'on pourrait ressentir dans une telle situation : le désespoir, l'envie de se battre, la haine envers la maladie ou parfois envers les autres... Mais Hollis Seamon va un peu plus loin (trop à mon goût) dans le désespoir avec la maman de Richard, seule, refusant l'aide de sa maman jusqu'à ce qu'elle soit à son tour malade et qu'elle doive se résoudre à lui laisser le relais près de son fils, dans l'alcoolisme avec le papa de Sylvie se réfugiant dans l'alcool pour pouvoir continuer à lutter près de sa fille... J'ai eu l'impression au fil des description des diverses familles (car évidemment, il n'y a pas que des adolescents dans ce service de fin de vie...) de me trouver face à trop de clichés...

Et puis il y a cette fin que l'on sent inéluctable dans un service tel, mais que l'auteure a laissé en suspens...

Vous l'aurez compris, une lecture qui ne m'a pas emballée plus que ça, tant sur le fond que sur la forme... Je dirais que le seul point qui m'a touchée a été l'explication du titre que je vous laisserai découvrir de vous-même si vous le souhaitez !

Publié dans Roman, Challenges

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T
lecture en demi teinte pour moi, j'ai trouvé que ça manquait d'émotions (dommage vu le sujet)
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L
J'ai adoré ce livre :)
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A
Ce n'est pas le premier commentaire similaire que je lis... Il y a une pointe de déception une fois le livre refermé... ce doit être pour cette raison qu'il est encore dans ma pile de livre à lire à prendre la poussière sur l'étagère!
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